Je ne suis pas d'accord concernant cette volonté d'immortalité (quel
ennui, à la longue...) qui serait le moteur de la
progression humaine.
Je crois que nous sommes encore des singes - placé pour le savoir - qui fonctionnent encore et toujours avec des réflexes de peur instinctif vis à vis des choses incompréhensibles ou peu claires, la mort bien sûr, mais surtout la souffrance et l'imagination de cette souffrance.
Que cette recherche du confort et de l'éloignement de la douleur nous aient conduit à durer plus longtemps soit une progression de la race ? Je n'en suis pas certain. Il suffit d'observer toutes les personnes âgées qui "traînent" littéralement leurs fins de vie, processus qui n'est pas près de s'arrêter, surtout chez nous en Suisse où le niveau de vie permet de constater encore mieux la part absurde (économique et humaine) de la chose.
J'aimerai rapprocher ceci avec l'idée que nous autres judéo-chrétiens, en plus de nos habitudes avides, maintenant intégrées jusqu'à l'auto allumage par le consumérisme à tout prix, sommes probablement beaucoup trop centrés sur l'homme, qui n'est qu'une toute petite partie d'un processus global. Ethnocentrisme compulsif, aveugle, boosté par la technologie... qu'on retrouve j'en ai peur, chez la majorité des individus, surtout jeunes.
Éloignement de la nature, quête du paradis perdu ?
Nous avons beaucoup à apprendre et à réfléchir sur cela, nos habitudes... notre isolement en tant que race dominante (qui ne se parle qu'à elle-même comme je le fais ici) ... notre niveau de vie.
L'idée de sobriété heureuse de Pierre Rabbhi est très séduisante à cet égard. J'y reviendrai.
Je crois que nous sommes encore des singes - placé pour le savoir - qui fonctionnent encore et toujours avec des réflexes de peur instinctif vis à vis des choses incompréhensibles ou peu claires, la mort bien sûr, mais surtout la souffrance et l'imagination de cette souffrance.
Que cette recherche du confort et de l'éloignement de la douleur nous aient conduit à durer plus longtemps soit une progression de la race ? Je n'en suis pas certain. Il suffit d'observer toutes les personnes âgées qui "traînent" littéralement leurs fins de vie, processus qui n'est pas près de s'arrêter, surtout chez nous en Suisse où le niveau de vie permet de constater encore mieux la part absurde (économique et humaine) de la chose.
J'aimerai rapprocher ceci avec l'idée que nous autres judéo-chrétiens, en plus de nos habitudes avides, maintenant intégrées jusqu'à l'auto allumage par le consumérisme à tout prix, sommes probablement beaucoup trop centrés sur l'homme, qui n'est qu'une toute petite partie d'un processus global. Ethnocentrisme compulsif, aveugle, boosté par la technologie... qu'on retrouve j'en ai peur, chez la majorité des individus, surtout jeunes.
Éloignement de la nature, quête du paradis perdu ?
Nous avons beaucoup à apprendre et à réfléchir sur cela, nos habitudes... notre isolement en tant que race dominante (qui ne se parle qu'à elle-même comme je le fais ici) ... notre niveau de vie.
L'idée de sobriété heureuse de Pierre Rabbhi est très séduisante à cet égard. J'y reviendrai.
La mort fut de tout temps l'asile de la gloire. Lamartine
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