Le blog du dernier intégriste vaudois recensé en début de troisième millénaire

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VAUD : contrée du peuple élu (Elu par qui ? On sait pas... Mais élu quand même...)
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vendredi 13 juin 2014

Absurde, parlotte, France... humanité



Il existe peu de choses aussi hilarantes que les appréciations rendues par les administrations étatiques lorsqu'il s'agit de jauger un fait artistique. Leurs explications, (à mettre en miroir avec les justifications des artistes créateurs), sont subordonnées à des règlements-bornes que des pions appliquent scrupuleusement afin de ne pas prêter le flanc au risque de se faire virer par le système.
 
  Nous avons la le canevas principal des rapports humains. L'ombre portée du groupe-pouvoir conditionne le comportement de l'individu. Ainsi, astucieusement mise en scène, toute "sincérité" ou "vérité" artistique, deviendra désopilante lorsque présentée par un fonctionnaire.

  Ce constat est à rapprocher avec ce que Normand Baillargeon souligne dans son ouvrage "L'ordre moins le pouvoir".

  "Né de la prise de conscience de la contradiction entre Etat et Société que met à jour de manière exemplaire la Révolution française, l'anarchisme serait donc, dans sa dimension négative, la volonté de supprimer l'Etat et, dans sa dimension positive, la volonté de reconstruire une société libre, égalitaire et fraternelle."

  C'est probablement une des raisons qui nous font les aimer, nos voisins français, si latins et déstructurés aux yeux de nous autres tudesques sérieux et contrôlés.

  Car il y a une grande sagesse dans cette lucidité de l'absurde, qui conduit à la fuite par le verbe...

  Combien humains et touchant sont-ils, à se débattre, ergotant à l'infini, bipolaires comme nous tous, avides, frustrés, perdus...

  Coincés entre liberté et sécurité.



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