Le blog du dernier intégriste vaudois recensé en début de troisième millénaire

Libres pensées et infos émanant du CANTON DE VAUD (VO), un des centres du cosmos (voir le MM "milieu du monde" à Pompaples). Avec liens amicaux vers Loyon Lapèdze, (Law Yon Lap Eds ou Louis Lacolle), et autres musiques diverses et variées.
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VAUD : contrée du peuple élu (Elu par qui ? On sait pas... Mais élu quand même...)
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dimanche 6 septembre 2015

Réflexions pour une plateforme 

web de troc-échange


  Pour ce qui concerne les échanges ou vente d'objets, la transaction est simple, on est deux et on se met d'accord : ou pas.
  Pour un troc travail contre travail, ou travail contre argent... Voici notre philosophie.

  Il y a le travail qu'on fait avec plaisir parce qu'on voit les services qu'on rend. Par exemple le plombier (on dit sanitaire de nos jours), le jardinier occasionnel ou pas, celui qui promène les chiens pour dépanner les gens dans un village, le chauffeur, etc... Des jobs en général tout autant gratifiants que rémunérateurs puisqu'il y a échange humain, compréhension mutuelle...
  Et puis il y a le boulot de l'employé des grandes structures, en général industrielles, qui produit pour la guerre (principalement économique certes... mais pas que, si on regarde de plus près les causes-effets genre Syrie) ou pour les besoins de luxe des classes privilégiée, tout ça en confectionnant une pièce sans savoir où elle ira dans l'ensemble de la machine.
  Avec le temps cet ouvrier industriel se fait gentiment remplacer par le col blanc corporate ou le fonctionnaire d'Etat, pour deux raisons principales : l'augmentation de la complexité des appareils sociétaux et la délocalisation des organismes de production.
  Sur cette plateforme de trocs de prestations on aura majoritairement affaire à la première catégorie puisque - pour parler très généralement - les employés d'appareils ont généralement sous cet aspect plus d'argent que de compétences. L'expérience nous apprendra beaucoup.
  On réalisera vite que le mieux est d'avoir comme principe un salaire unifié à 40.-/heure avec une égalité totale des professions. Au contraire de ce voudraient continuer à nous faire croire les habitudes d'un Etat hypertrophié ou des multinationales "corporates" dominantes, ces deux pôles gauche-droite pilotés pas des gens qui se rejoignent aisément lorsqu'il s'agit de défendre les hiérarchies surtout lorsqu'ils sont eux-mêmes en haut.
  Bref le pognon n'a fait que remplacer les armes des époques antérieures. La structure féodale n'a pas changé, ou si peu puisque demeure cette chaîne hiérarchique implacable, magnifique mécanique, bien souvent issue ou copiée des militaires et de leur chère efficacité qui ne mène nulle part.
  Donc l'argent c'est le pouvoir. Un truisme. Toujours plus hélas. Alors qu'il nous apparait que le pouvoir devrait être exercé par "le bons sens des gens mis ensemble", idée qui permet de rêver à une démocratie mieux capable de tempérer les arguments pousse-à-jouir stupides que le mercantilisme diffuse avec aisance et succès dans les couches les plus impressionnables de nos sociétés, les jeunes. Et plus ces jeunes sont frustrés, mieux ça marche. Et si nous écrivons ceci depuis une Suisse à la démocratie directe qui marche encore pas trop mal, c'est qu'ici même nous craignons que ce modèle de démocratie directe disparaisse, se fasse bouffer par le pognon, circonvenir par le roi Mamon... Regardez seulement à quel rythme le néolibéralisme aveugle fonce dans le brouillard...
  Pour revenir au troc, celui d'un travail, ou pour un échange amical "travail contre objet" voire "prestation contre argent", le salaire de base général de 40.-/heure est mis en parrallèle à une égalité parfaite du "temps travaillé, donné ou échangé". Voici une base solide.
  Cette défense d'une "égalité du temps passé" conduit, si on la pousse plus avant, vers un concept très proche de celui, déjà bien exploré, du revenu garanti minimum pour chacun.
  Pensez : un prof d'Uni gagne quatre fois mieux sa vie qu'une employée de garderie, alors que l'impact de cette dernière sur l'équilibre et la vie des gamins sera bien plus fort que celui du premier nommé.
  Les grands esprits nous rétorquent alors "oui, mais il a fait des études, c'est pourquoi on le paye mieux"... Mouhaha, des études payées par qui ? Par nous... Ces arguments ne sont que châteaux de cartes...
  Bref il y aura encore beaucoup à réfléchir et à corriger, à tous les étages, principalement pour ce qui concerne l'invraisemblable inertie qui pousse sans désemparer les grands organismes étatiques et autres trusts corporates vers la surenchère financière avec l'appui bienveillant d'"idées forces" hiérarchiques que la gauche et la droite cooptent dès qu'elles se retrouvent aux commandes.
  Par des actes, par cette plateforme de troc citoyen, nous refusons de nous résigner devant cette inertie mortifère, souhaitons remettre l'individu au centre et disons clairement notre opposition à la bêtise d'une humanité totalement gagnée par des valeurs clinquantes qui la conduisent vers ce qui ressemble au néant.

  En résumé. Tous les métiers sont égaux. En cas d'échange "objet contre travail", une fois la valeur de l'objet arrêtée entre les deux parties, on prendra pour valeur de base un salaire horaire de 40.- quelle que soit la profession. Honoraires limités à dessein, en espérant tirer vers le bas la montée invraisemblable de salaires suisses indécents par comparaison aux autres pays.

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